Jour 5
Nous quittons le Landmannalaugar, en route pour Vik, sur la côte sud. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises !! Le miracle continue de s’accomplir…
La piste est parfois taillée dans des champs de lave, nous oblige à franchir des gués, et le paysage lunaire, vierge de toute végétation, ou presque s’étend à perte de vue. Décidément, ce petit Suzuki m’impressionne !!
C’est magique… On ne peut s’empêcher de stopper la voiture, à chaque détour de piste, pour tenter de saisir telle ou telle scène. Les montagnes sont belles, les volcans sont parfois plus petits que nos terrils.
Nous sentons la cendre fine crisser sous nos pieds comme de la neige. De la neige noire, dans laquelle nos pieds s’enfoncent un peu d’ailleurs. Je lutte pour ne pas ôter mes chaussures le temps de quelques pas.
Puis le paysage verdit de nouveau, très brutalement, et là c’est un lac qui s’offre à nous, réfléchissant sur son miroir bleu, les monts, parfois enneigés, qui l’enserrent…
Nous nous arrêtons une fois encore devant une chute d’eau, nichée dans la falaise, moins évidente que d’autres, mais pas moins belle. Sa discrétion contribue au charme. Les cascades sont omniprésentes. L’eau jaillit de toutes les montagnes en ruisseaux, ou torrents. Ici, les montagnes se lamentent et pleurent de ne pouvoir se rencontrer…
Vik ne me laissera pas sur ma faim. Son église qui surplombe la ville est représentative des lieux de culte islandais.
Le contexte est très différent, et nous pouvons nous livrer de grisantes expériences de poses longues. La mer est bleu vert, le sable noir, c’est surréaliste.
La plage recèle d’autres curiosités géologiques tels que ces surprenant orgues basaltiques.
Ajoutons que le village représente assez bien la société islandaise. Les moutons sont omniprésents (comme sur l’ensemble du paysage) et souvent en totale liberté.