Islande

Mon récit illustré d'un périple d'une dizaine de jours sur la moitié sud de l'ile.

Je me propose de rapporter ici mon voyage en Islande, accompagné de mon pote Christophe (fin juin – début juillet). Je vais décomposer les articles par jour, et non par intérêt de ce que j’ai pu appréhender là bas.
Christophe est équipé en Leica, nos approches respectives seront donc très éloignées. Le témoignage de Christophe est incontestablement enrichi de l’élément humain de manière directe (personnages) ou indirecte (véhicules, canots à Jokulsarlon, photos de Reykjavik, etc.).

« Tout ça c’est à cause de Christophe !! »
Voilà comment je pourrai introduire ce qui va suivre. En effet, tout a démarré par une revue, que me soumit Christophe, en me demandant :

« ça te parle ?

– bien sur !! C’est l’Islande, c’est magnifique… » lui ai je répondu.

« Et si on y allait ?

– Heu… Christophe, tu sais je ne voyage pas… Enfin… Je n’ai jamais voyagé.

– Le vol est abordable, et puis, on n’est pas obligés de partir tout de suite… »

Un regard approbateur de Séverine, et la machine était lancée.

Il se sera passé un an entre ce jour et notre départ. Un an de préparation soigneuse de notre séjour, de lectures, de consultation de sites, carnets de voyage, etc.
Au départ fixé à une semaine, notre séjour fut prolongé de quelques jours, de manière à pouvoir aborder les icebergs de Jokulsarlon, sans sacrifier d’autres étapes intermédiaires importantes.

Qu’attendais-je de ce séjour ? Rien de vraiment précis. Le fait de voyager en soi était déjà source de satisfaction. J’espérai saisir quelques paysages, et pouvoir approcher et observer la glace bleue de Jokulsarlon, c’est à peu près tout.
Je n’ai rien d’un photographe paysagiste, et l’entreprise relevait vraiment du défi.

Nous avons travaillé de jour, comme de nuit, à un rythme effréné, guidés par la capricieuse météo surtout. Nous avons exploré le sud de l’ile, ainsi que quelques sites plus au centre.

Le fait que la nuit ne tombe pas à cette période de l’année, fut un avantage, car le planning « shooting » pouvait s’étendre sur 24 heures. En revanche, les possibilités d’exploiter les ambiances lumineuses particulières telles que l’aube ou au crépuscule furent d’emblée anéanties.

Tout ceci est loin d’être exhaustif, l’Islande a tellement plus à offrir… L’urbanisme de Reykjavik par exemple, que j’ai visité, mais pas photographié (pas ma tasse de thé).